L'analyse du chant de JONATHAN DAVIS et de son SCAT

Peu de chanteurs ont des voix aussi distinctes et identifiables que Jonathan Davis de KORN. Son mélange d'enthousiasme enfantin, de rugissements et de gémissements gothiques crée un son à la fois inspirant et profondément troublant, comme la voix d'une marionnette possédée, créée par un marchand de méthamphétamine! Mais aucun aspect de la voix de Jonathan n'est plus largement reconnu que ses paroles absurdes qui rappellent les voix SCAT utilisées par les musiciens de jazz classiques comme Duke Ellington, Ella Fitzgerald et Benjamin «Scatman» Crothers.

Mais alors que beaucoup de gens aiment le style de J.D, peu se souviennent dans quelles chansons exactes il les utilise ou comment. Donc, pour satisfaire notre propre curiosité, nous avons parcouru la musique de Korn et répertorié les performances "scat" de Jonathan Davis.

N'oubliez pas les enfants: chaque jour est un bon jour pour RRRADAduhnDAMRRRAdoDAdoDADA...

 

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1. Shoots And Ladders en 1994 ("Mary had a little lamb”)

Pas techniquement une partie «scatting», la seconde voix en fond sur le couplet à 1:27mn dans ce mélange de comptines du premier album éponyme de Korn en 1994 est toujours un parfait exemple de Jonathan utilisant des demi-mots barbotés comme accent cinétique (et aussi à 3:07mn).

 

 

 

2. Le refrain de Ball Tongue de 1994 (à 1:01)

Ces explosions terrifiantes de syllabes absurdes constituent une partie importante du refrain de l'un des morceaux les plus classiques de Korn. Pas de pont, pas d'arrière-plan vocal - ce grognement peaufiné occupe le devant de la scène.

 

 

 

3. Le refrain de Wicked de 1996 (à 1:02)

Ah, Wicked, un microcosme nu-metal parfait -une partie du chant Rap de Chino Moreno de Deftones, l'autre partie de Jonathan avec son Scat déjanté. Le refrain de ce morceau contient des mots, mais la vitesse et l'incompréhensibilité offre un délicieux moment d'instabilité auditive.

 

 

 

4. Twist

Aucune piste ne montre mieux les talents de scatteur de Jonathan Davis que l'ouverture de Life Is Peachy, Twist de 1996. En partie, c'est parce que Twist n'est rien d'autre que du Scat - juste deux versets enragés sans autre signification jusqu'au "Twist!" Plus important encore, c'est un grand gros "Fuck'' envoyé à tout le monde, parce que Davis ne ressent pas le besoin d'envoyer un mega hit dès le début du deuxième album très attendu du groupe. C'est le morceau que tu passes dans les soirées, en plein milieu d'un titre de Maitre Gims, quand ta rage ne peut tout simplement pas être mise en mots!

 

 

 

5. Le pont de Freak On A Leash de 1998 (à 2:38)

L’utilisation probablement la plus identifiable du Scat de Jonathan Davis est sur le pont de Freak On A Leash, le super-méga-hit du groupe de Follow The Leader en 1998. Cela marque également la création du scat «BOOMdadaBOOM» très apprécié que la plupart des gens imitent. Y a-t-il d'autres performances vocales identiques? D'ailleurs, ce titre sera utilisé dans les publicités Puma, The Simpsons épisode «Stop! Ou mon chien va tirer», les jeux vidéo Guitar Hero World Tour et Guitar Hero en direct en plus d'apparaître comme contenu téléchargeable pour Rock Band 3.

 

 

 

 

6. Le pont de Rotting In Vain en 2016 (à 2:40)

Vingt-deux ans plus tard, Jonathan est revenu à son style vocal signature sur ce morceau de The Serenity Of Suffering. Bien qu'un peu plus rude avec un soupçon de death metal dans ces voix - le scat sur Rotting In Vain est aussi un scat signé JD.

 

 

 

 

 

7. Le chant de l'intro de Cold en 2019 (à 0:14)

Cette fois-ci, ce n'est pas du "scat", car cette performance contient des mots, et se rapproche plus d'un flow de rappeur, mais la vitesse d'exécution crée l'optique de mots barbotés à la JD... (Retrouvez la chronique de l'album the nothing ici)

 

 

 

 

 

Par tonton Fred Dee (tiré de l'article "THE 6 BEST JONATHAN DAVIS SCAT PERFORMANCES" de Kerang)